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La carte DKV permet de s’approvisionner en GNV dans des stations Air Liquide et Engie.

© DKV

La carte carburant s’ouvre à des services innovants

Les opérateurs de carte accompagnent leurs clients dans leur transition énergétique. Tout en veillant à enrichir le bouquet de services associés.

Article publié dans L’Officiel des Transporteurs.

Avec la loi Climat qui vient d’être adoptée par l’Assemblée nationale, le gouvernement devrait fixer des objectifs de suppression progressive de l’avantage fiscal sur la Taxe intérieure de consommations sur les produits énergétiques (TCIPE) d’ici 2030. Le texte prévoit aussi de réduire les émissions de gaz à effet de serre des transports utilisés par les entreprises en amont et en aval de leurs activités. Dans cette perspective, les grands donneurs d’ordre poussent leurs sous-traitants à entamer leur transition énergétique et à adopter des véhicules verts roulant à l’électrique ou au gaz. Autant d’évolutions que les fournisseurs de cartes carburant ont à l’esprit. En plus de développer de nouveaux services pour améliorer le confort de leurs utilisateurs, ils multiplient les partenariats avec les fournisseurs de gaz et d’électricité afin d’accompagner leurs clients vers de nouvelles mobilités. À l’instar de Shell qui a passé l’an dernier un accord avec Air Liquide. Ce qui permet aux transporteurs de payer leurs pleins de GNL (Gaz naturel liquéfié), GNC (Gaz naturel comprimé) ou de BioGNV (Bio gaz naturel pour voiture) non pas avec un badge mais avec leur propre carte Shell. Et ce, dans une vingtaine de stations en France. En plus des stations GNV opérées par ses partenaires, Shell prévoit d’en ouvrir 39 d’ici 2023-2024 dont sept en France où le pétrolier dispose déjà d’une station de GNL dans l’Ain sur l’A 46 depuis novembre dernier.

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En novembre dernier, Shell a ouvert sa première station GNL dans l’Ain.
© Shell

21 stations GNV pour AS 24

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AS 24 et Total compte actuellement une vingtaine de stations GNV en France.
© AS 24

De leur côté AS 24, la filiale de Total,a aussi anticipé le virage vert des entreprises du TRM. Son réseau compte actuellement 21 stations GNV. Une quinzaine d’autres devraient suivre d’ici la fin 2022. De quoi couvrir le territoire. « Avec la multiplication des zones à faible émission, les transporteurs qui opèrent sur le créneau de la livraison urbaine sont de plus en plus nombreux à s’équiper de véhicules à gaz », rapporte Cédric Amiot, responsable de la communication interne et externe d’AS 24. En matière de services, AS 24 étoffe son offre afin de procurer davantage de tranquillité aux conducteurs. « Nous avons augmenté le périmètre de l’assistance en nous alliant avec Service 24, un des grands spécialistes européens en matière de services aux poids lourds. Celui-ci compte 40 000 ateliers partenaires dans 45 pays », rapporte Cédric Amiot. Grâce à ce réseau, en cas de panne, il suffira au conducteur d’appeler AS 24. Ce dernier se chargera d’appeler le gestionnaire de flotte pour valider l’opération. Si tel est le cas, un dépanneur sera envoyé au conducteur. Idem en cas de problème juridique ou d’avance de fonds. L’assistance au conducteur va même plus loin. S’il est blessé, il bénéficiera d’une assistance téléphonique qui le mettra en relation à distance avec un médecin.

Partenariat avec Engie et Air Liquide pour DKV

En matière de transition énergétique, DKV Euro Services n’est pas en reste pour accompagner les transporteurs routiers. L’entreprise a noué des partenariats avec plusieurs acteurs. Dont Air Liquide mais aussi Engie qui compte plus de 60 stations GNV. Ainsi leurs clients disposent-ils d’un réseau de stations plus étendu. Surtout leurs conducteurs peuvent payer leur plein avec leur seule carte DKV plutôt que d’avoir à gérer différents badges de paiement.

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Anne-Sophie Joussemet (DKV Euro Services) : « En payant le GNV avec notre carte, les conducteurs n’ont plus plusieurs badges à gérer. »
© DKV

Le réseau de stations GMS s’étend

Un argument auquel les transporteurs seront sûrement sensibles même si, pour la majorité d’entre eux, ce qui importe aujourd’hui dans le choix d’une carte, c’est la couverture du réseau d’acceptation ainsi que le prix du gazole. Une demande bien comprise par DKV Euro Services. En 2018, celui-ci comptait en France 3 100 points d’acceptation dont un tiers appartenaient à des stations Low Cost. En 2021, il dénombre au total un peu plus de 3 400 stations-services acceptant sa carte. Dont 2 000 appartiennent aux réseaux traditionnels (BP, Avia, Esso, Agirc et Dyneff) et 1 400 aux réseaux Low Cost. « Il s’agit des enseignes E.Leclerc, Esso Express et Cora. Sans oublier Intermarché et Super U avec lesquels nous avons signé un contrat cadre », rapporte Anne-Sophie Joussemet, responsable commercialme chez DKV Euro Service (1 000 salariés dans le groupe dont 80 en France).

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La carte DKV permet de s’approvisionner en GNV dans des stations Air Liquide et Engie.
© DKV

Dématérialisation de la carte pour E.Leclerc

De son côté, l’enseigne E.Leclerc s’attelle aussi à étoffer son réseau et les services associés à sa carte carburant. Laquelle est acceptée dans plus de 1 000 stations dont 708 stations sont opérées en propre. Parmi lesquelles, 60 % sont adaptées aux poids lourds. « Les porteurs de notre carte carburant peuvent acheter dans nos centres Auto Leclerc des produits liés à l’univers automobile tels que des lubrifiants », indique Thierry Forien, directeur adjoint de Siplec (Société d’importation E.Leclerc). L’occasion pour ce dernier d’annoncer la dématérialisation des documents nécessaires à l’obtention de la carte carburant. « Résultat, ce processus prend désormais moins d’une semaine contre trois auparavant », rapporte Thierry Forien qui développe actuellement avec ses équipes le paiement du gazole par smartphone. La dématérialisation de la carte carburant E.Leclerc devrait arriver au cours du deuxième semestre 2022.

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En 2022, les utilisateurs de cartes E.Leclerc pourront payer leur gazole avec leur smartphone.
© Siplec

Paiement de produits auto par smarphone

Le conducteur pourra dès lors accéder à d’autres services. Par exemple, il pourra débloquer le portique de lavage avec son smartphone sans avoir à passer par la caisse. Autres services attendus, le paiement par smartphone des produits automobiles dans les centres Auto Leclerc. Par ailleurs, les conducteurs pourront gagner des points de fidélité ou d’être alertés lorsqu’ils passeront à proximité d’une station service offrant des promotions sur le prix des carburants. Du côté des entreprises, le paiement par smartphone contribuera à sécuriser les services contre la fraude et le vol de carte. À l’heure actuelle, pour éviter les fraudes, Siplec a mis en place de l’intelligence artificielle dans son logiciel de gestion. Ce qui lui permet de repérer les comportements anormaux en se basant, entre autres, sur le volume et la fréquence des pleins, la date et l’heure.

© Eliane Kan et Erick Haehnsen / Agence TCA

C2A rajoute 2 000 stations services italiennes à son catalogue de partenaires

L’émetteur de cartes bancaires acceptées par le réseau Mastercard permet déjà aux conducteurs de faire le plein dans 2 300 stations services européennes. Outre les 25 000 hôtels partenaires en France, il rajoutera 70 lignes de ferries ainsi que celles d’Eurotunnel.

C2A revendique 10 000 conducteurs porteurs de sa Card Truck, une carte prépayée qui cumule les fonctionnalités d’une carte pétrolière et d’une carte bancaire.
© C2A

Cité pour la troisième fois cette année dans le Palmarès des champions de la croissance du journal Les Echos, C2A fait un peu figure à part dans le paysage des cartes pétrolièrest. « Nous ne sommes pas une carte carburant, se défend Gilles d’Huiteau, PDG de l’entreprise créée en 2012 à Bidart (Pyrénées Atlantiques) qui emploie 17 personnes et réalise un chiffre d’affaires 2020 de 7,41 millions d’euros, en augmentation moyenne de 30 % par an. Nous sommes un établissement de paiement agréé par la Banque de France qui nous autorise à émettre des cartes bancaires acceptées par le réseau Mastercard. » De fait, C2A verticalise dans le transport routier de marchandise les cartes de Mastercard en version pré-payées. Dans cette logique, il multiplie les partenariats. Comme, par exemple, avec 20 000 hôtels en France. De quoi séduire 10 000 utilisateurs.

C2A distribue des télébadges autoroutiers sous la marque Negometal. © C2A

Ses offres multi-services cumulent les avantages des cartes carburant et des cartes bancaires sur un seul support. Sans avoir à apporter de garantie financière puisque les cartes sont pré-payées. « Carburant, stations service, restaurants, hôtels, amendes, réparations, assistance… le transporteur choisit seulement les postes de dépenses qu’il accepte de payer. Si l’entreprise l’autorise, le conducteur peut même retirer du liquide à un distributeur de billets de banque », reprend Gilles d’Huiteau qui distribue également des télébadges autoroutiers dans neuf pays. Pour l’heure, les clients de C2A peuvent faire leur plein dans 2 300 stations en Europe, principalement en France mais aussi en Autriche, Belgique, Espagne, Luxembourg et Slovénie… Dans les autres pays, la licence Mastercard de C2A prend le relais pour régler les additions de carburant. « Néanmoins notre parc de stations services partenaires va augmenter de 2 000 grâce à notre programmation avec l’Italie, poursuit Gilles d’Huiteau. Jusqu’ici, aucune carte bancaire n’était liée à des pompes dans la péninsule. »

C2A permet aussi aux transporteurs de connaître les dépenses en temps réel et aux conducteurs d’être guidé, grâce à l’app MyC2A, vers la station la moins chère et la plus proche. En outre, l’établissement de paiement compte rajouter à son catalogue 70 lignes de ferries ainsi que celles d’Eurotunnel dès juillet prochain.

© Erick Haehnsen / Agence TCA

Utiliser la carte pétrolière en station service et sur ses cuves propres cuves

La SAS Transports Barcos achemine le carburant elle-même vers ses propres cuves. Pour remplir le réservoir, les conducteurs doivent sortir leurs cartes AS24. Dans le même contrat, la société cumule approvisionnement d’appoint et télépéages.

Laurent Birac (SAS Transports Barcos) : « Avec la carte AS24, on peut consulter facilement les meilleurs tarifs. Selon les régions, on peut économiser de 1 à 7 centimes par litre. »
© SAS Transports Barcos

Forte de 228 salariés dont 178 conducteurs, la SAS Transports Barcos a choisi la carte pétrolière d’AS24 (Total) pour ses 123 moteurs. « Nous opérons sur la France entière, le nord de l’Italie et le nord de l’Espagne », explique Laurent Birac, le directeur général de la SAS Transports Barcos qui, basée à Lanne (65), provisionne chaque année environ 4,5 millions d’euros en carburant et 1,8 million pour les télépéages autoroutiers sur un chiffre d’affaires 2020 de 27 millions d’euros.

Outre la qualité de la relation commerciale, Laurent Birac apprécie chez AS24 l’accessibilité à un réseau fiable en France et en Europe. « Zones industrielles, sorties d’autoroute… Il n’est pas nécessaire de faire de longs détours pour faire le plein. Ensuite, on peut consulter facilement les meilleurs tarifs. Selon les régions, c’est-à-dire la proximité avec un port ou une raffinerie, on peut économiser de 1 à 7 centimes par litre. »

Une chose est sûre : le transporteur ne se sert des cartes pétrolières que pour l’appoint en carburant. « Nous disposons de cuves à gazole sur nos quatre sites et six de nos camions convoient le carburant chez nous. Nous achetons donc en gros lorsque le prix est au plus bas. Cependant, il n’y a aucune connexion contractuelle avec les cartes AS24, précise Laurent Birac. En revanche, l’automate de la pompe ne délivre le carburant lorsque le chauffeur insère sa carte conducteur AS24 ainsi que sa carte véhicule. » Une méthode qui évite de multiplier les cartes tout en évitant les risques de fraude ou de vol. Quant aux télépéages, ils font partie du contrat de la carte pétrolière. « Nous n’avons à ce sujet, pas d’avantage tarifaire particulier mais des alertes par mail sur les trajets non prévus. »

© Erick Haehnsen / Agence TCA

Simplifier sa gestion administrative avec la carte carburant

La société Transports Aurében Tessier a opté pour la carte DKV qui lui permet d’accéder aux prix les plus bas tout en simplifiant la récupération de sa TVA à l’étranger.

« Nous utilisons la carte DVK depuis plusieurs années car elle nous permet de faire les pleins de gazole en supermarchés, là où le prix du carburant est au plus bas. Notamment dans le réseau E.Leclerc », confie Vincent Tessier, cogérant de la société Transports Aurében Tessier. Basée à Aubigny-les-Clouzeaux (85), l’entreprise compte 22 poids lourds et 25 conducteurs. Ces derniers ont pour mission de transporter des céréales sur toute la France et en Espagne. Lorsqu’ils ont besoin de faire le plein de gazole ou d’acheter de l’AdBlue, il leur suffit d’utiliser l’application fournie par DKV pour trouver la station la plus proche. Pratique !

Lorsque les achats de carburant ou d’AdBlue ont lieu en Espagne, le transporteur peut compter sur son fournisseur de cartes pour récupérer la TVA correspondante. Idem d’ailleurs lorsque ses conducteurs doivent faire des achats sur la route avec la carte bleue professionnelle qui leur est confiée. Auquel cas, c’est Remobis, un des partenaires de DKV qui se charge d’effectuer cette tâche de récupération de la taxe. En revanche, la gestion des facturettes liées aux achats réalisés par carte bleue incombe toujours à Vincent Tessier. C’est d’ailleurs pour ne pas avoir à faire ce travail de fourmi que le dirigeant a choisi de souscrire aux cartes DKV.

Tous les quinze jours, ce dernier lui envoie un récapitulatif des achats de carburant. Ce document est consultable aussi en ligne, sur la plate-forme de DKV qui permet à ses clients de gérer les alertes et de limiter les prises de carburant en fonction des jours, des semaines ou des mois Une option que n’utilise pas Vincent Tessier qui peut compter sur le sérieux de ses collaborateurs.

En plus de leur carte carburant, les conducteurs des Transports Aurében Tessier disposent d’une carte bleue professionnelle.
© Transports Aurében Tessier

© Eliane Kan / Agence TCA

Eonnet entame sa transition énergétique

À la demande de ses principaux clients, le groupe investit dans des véhicules à gaz. Après une première acquisition de quatre tracteurs Iveco et Scania, 25 vont suivre d’ici 2022.

Le groupe breton Eonnet (1 300 salariés dont 1 200 conducteurs) a démarré il y a un an sa transition énergétique avec l’acquisition de quatre premiers tracteurs au GNC (Gaz naturel comprimé) dont deux Scania et deux Iveco. Ces acquisitions répondent aux demandes de ses plus gros clients dont Carrefour, La Poste, Schenker Joyau. « Progressivement, notre flotte va se verdir avec notamment l’arrivée prochaine de 25 nouveaux tracteurs roulant au GNC et GNL d’ici 2022 », annonce Kevin Eonnet, directeur d’Eonnet Services Viloc. Parmi les 23 filiales du groupe, cette entreprise est spécialisée dans l’achat et la location de matériels et de véhicules pour les besoins des autres entités. Lesquelles ont des activités de traction, messagerie et toupie partout en France.

Des aides à l’acquisition de tracteurs à gaz

Le groupe dispose de 1 900 cartes grises. Son parc compte, entre autres, 700 semi-remorques et 530 tracteurs. Ce sont les entités qui choisissent leurs modèles, selon qu’elles préfèrent du GNC ou du GNL ou selon le type de cartes carburant qu’elles utilisent. Ou encore en fonction des stations situées à proximité, par exemple AS24, Engie, Iveco ou Endessa. « Actuellement, les stations délivrant du GNC sont plus nombreuses que celles qui délivrent du GNL(gaz naturel liquéfié). En revanche, le carburant liquéfié offre une plus longue autonomie soit 1 200 km contre 500 km pour le GNC », rapporte Kevin Eonnet.

Autre précision : à la pompe, le prix du GNC est moins élevé que celui du diesel. En revanche, l’acquisition d’un tracteur gaz est 40 % plus élevée. « Ce surcoût peut être compensé à hauteur de 10 % grâce aux différentes aides auprès de GRDF et de l’Ademe ainsi que certaines collectivités territoriales », indique le directeur d’Eonnet qui rappelle qu’un véhicule au gaz a moins d’impact sur l’environnement qu’un modèle diesel. Il se révèle alors plus rentable sur le long terme. En revanche, leur conduite réclame de former les conducteurs. Nne serait-ce que pour faire le plein du véhicule.

Les conducteurs des tracteurs à gaz ont été formés à l’utilisation de ces nouveaux véhicules
© Eonnet

© Eliane Kan / Agence TCA

« Nous accompagnons nos clients dans leur transition énergétique »

Interview de Christian Wittmer, directeur UTA France qui compte 1,11 million de cartes en circulation, soit une progression à deux chiffres par rapport à l’année dernière. Pour 2021, l’entreprise propose un service de notification de plein de carburant. Elle étend son réseau de distribution de GNV pour, à terme, en devenir un des leaders européens.

Chrstian Wittmer (UTA) 

Comment s’est déroulée l’année 2020 ?

En dépit du confinement, nous avons connu une croissance à deux chiffres du fait, notamment, de l’explosion de la livraison à domicile. Nous avions d’ailleurs anticipé ce mouvement en nous focalisant sur le transport express qui réclame un bon maillage du territoire en stations essence. Des besoins auxquels répond notre réseau avec ses 3 800 stations en France et qui devrait passer à 4 000 en fin d’année.

Quels nouveaux services proposez-vous à vos clients ?

Nous venons de lancer un service de notification des transactions qui est envoyé par SMS ou e-mail aux gestionnaires de flotte après chaque plein effectué par un conducteur. Ce qui permet de sécuriser l’utilisation de la carte carburant en donnant à nos clients la possibilité de réagir rapidement lorsqu’un plein a été effectué dans une station non autorisée, par exemple sur l’autoroute.

Comment accompagnez-vous vos clients dans leur transition énergétique ?

Nous avons pris conscience que de plus en plus de transporteurs renouvellent leur flotte avec des véhicules gaz. Pour l’heure, notre réseau compte en Europe 160 stations GNV dont 30 en France grâce à nos partenariats avec Avia et Primagaz notamment. Nous sommes en négociation avec d’autres opérateurs spécialisés dans le gaz pour étendre notre offre en GNC et GNL car nous voulons devenir un des leaders européens dans ce domaine.

© Eliane Kan / Agence TCA