Veiller à la santé visuelle des conducteurs sauve des vies car 90% des informations nécessaires à la conduite passent par la vue. Or 30 % des conducteurs ont un défaut visuel non ou mal corrigé et 10 % à 12 % des accidents de la route seraient liés à des problèmes de vue. « Il faut savoir que plus la vitesse augmente, plus le champ de vision se rétrécit, il passe de 120° à 30 km/h, à 60° à 80 km/h et à 30° à 130 km/h », indique Aurélie Barbereau, présidente du directoire d’Isea qui chapeaute la plateforme de soin Itelis. Laquelle a développé une expertise en santé visuelle. Cette dernière recommande d’opter pour de larges montures de lunette pour ne pas réduire le champ de vision pendant la conduite et de limiter les éblouissements en conduite de jour avec des lunettes de soleil de catégorie 3. Pour la conduite de nuit, il existe des filtres de couleur, des traitements de surface ou encore des verres spécifiquement dédiés à la conduite. Enfin, il est conseillé de faire des suivis oculaires tous les deux ou trois ans aux conducteurs qu’ils soient ou non porteurs de lunettes.

© Eliane Kan / Agence TCA