Cet établissement ouvrira ses portes au public le 11 février. Les visiteurs pourront découvrir les différentes formations aux métiers de la sécurité et rencontrer des anciens membres de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) ou des services de renseignement.
Avec une croissance en pleine expansion, le marché de la sécurité devrait générer 25 000 nouveaux postes dans les années à venir, selon Pôle emploi. Une aubaine pour l’École Sécurité à Paris qui souhaite attirer de nouveaux talents. Ainsi, le 11 février prochain, l’établissement organise-t-il sa journée portes ouvertes. L’occasion de découvrir les métiers de la sécurité et de susciter des vocations.
Durant toute la journée, l’École Sécurité présentera ses formations post-bac dédiées à la sécurité. Le public pourra également rencontrer les responsables pédagogiques et intervenants, dont des anciens membres de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) du quai des Orfèvres et des membres des services de renseignements.
Considéré comme une référence dans l’enseignement des métiers de la sécurité, cet établissement se situe rue Montmartre, dans le 1er arrondissement de Paris. Il a été créé par deux organismes importants de la formation en sécurité. À savoir le Conseil en sécurité, recherche et dissuasion (C-SRD) ainsi que le Collège de Paris, un réseau d’établissements d’enseignement supérieur et d’organismes de formation professionnelle. Chaque année, le Collège de Paris forme plus de 14 000 étudiants et stagiaires.
Concrètement, l’École Sécurité dispense plusieurs types d’enseignement. Il s’agit par exemple de formations post-bac telles que le BTS Management opérationnel de la sécurité (MOS, bac +2). Ainsi que le Bachelor Responsable d’unité opérationnelle de la sécurité (B3 RUOS bac +3).
L’organisme délivre également des formations professionnelles plus courtes pour les experts de la sécurité. Elles abordent les thèmes de la gestion de crise et de la sûreté. Il s’agit également de formations au métier d’agent de sécurité ou de préparations aux concours de gardien de la paix (police nationale) et sous-officier (gendarmerie nationale).
Pour dispenser ces enseignements, l’École Sécurité peut profiter de l’expertise du C-SRD ainsi que de formateurs qui ont bâti leur expérience au sein de la police et de l’armée. Ainsi l’équipe d’enseignants compte-t-elle parmi ses rangs un ancien fonctionnaire de police, un commandant divisionnaire de police honoraire et ancien chef de groupe opérationnel à la BRI de Paris. Ou encore un commissaire divisionnaire de police honoraire et ancien chef de la Direction nationale des enquêtes.
Ségolène Kahn