Contraintes environnementales et réglementaires obligent, de plus en plus d’entreprises adoptent des véhicules utilitaires électriques. Lesquels ont gagné en autonomie et en sécurité routière.

Après une croissance de 80 % enregistrée entre 2022 et 2023, l’année 2024 sera-t-elle aussi faste pour les véhicules utilitaires électriques neufs ? Durant cette période, leurs ventes sont passées, selon le cabinet d’études AAA Data de 16 568 à 29 873. Ces derniers ne représentent pour l’heure que 8 % des quelques 379 000 véhicules utilitaires légers (VUL) neufs vendus en France. Mais ce chiffre promet d’augmenter pour plusieurs raisons.

« D’abord, il existe du côté des entreprises une prise de conscience sociale et environnementale à laquelle s’ajoutent les contraintes réglementaires liées notamment aux zones à faibles émissions (ZFE), le maintien du bonus écologique à 3 000 euros pour l’achat d’un VUL électriques, une meilleure autonomie des véhicules allant au-delà des 400 km ainsi qu’une meilleure couverture de l’infrastructure de recharges », fait valoir Pierre Janthial, vice-président de Stellantis Pro One, l’entité Véhicules utilitaires du groupe automobile. Grâce à ses différentes marques (dont Citroen, Fiat, Opel et Peugeot) et son écosystème comprenant des solutions de financement, de maintenance et de recharge intelligente avec Wallbox, le groupe détient 45 % du marché du VUL électrique.

L’an passé, il a vendu 13 439 utilitaires électriques, soit une croissance de plus de 70 %. Parmi les modèles les plus demandés, citons la Peugeot e208 Entreprise, deuxième position, suivie par les fourgonnettes Citroën ë-Berlingo et les Peugeot E-Partner et E-Expert. Point fort, ces modèles bénéficient en série d’aides à la conduite comme le freinage d’urgence autonome, la détection des angles morts, le maintien dans la voie, etc. Des fonctions qui vont être rendues obligatoires en juillet prochain.