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Soins à domicile : un dispositif gonflable pour
manipuler les patients
Article publié dans le site d'actualités Infoprotection.fr - Le 23 septembre 2022
Une équipe de chercheurs australiens a mis au point une solution pour transférer les patients sans se casser le dos. Il s’agit de l’Airlift, une sorte de tapis gonflable à positionner sous le corps pour lui faire prendre la position souhaitée.
Parmi les métiers les plus difficiles, celui d’aide-soignant cumule un grand nombre de facteurs de pénibilité. Outre l’exposition à la maladie et aux décès, les infirmiers doivent manipuler et porter les patients. Physiquement éprouvante, cette tâche expose le personnel infirmier à un grand nombre de TMS au niveau du dos et des genoux. Pour les aider, une équipe de chercheurs australiens a inventé l’Airlift, un dispositif de transfert des patients gonflable pour les soins à domicile.
Une innovation déjà primée
Pour cette innovation, Airlift figure parmi les lauréats nationaux du prix de design australien James Dyson de cette année. Concrètement, il s’agit d’un sac gonflable doté d’une pompe amovible. À la manière d’un brancard, le dispositif se glisse sous le patient en position allongée, puis se gonfle pour le soulever.
Un dispositif gonflable
Ainsi, plié en deux sous le haut du corps, l’Airlift se gonfle-t-il pour aider le patient à s’asseoir sans effort physique et l’aider à se relever. De la même manière, il peut se plier latéralement pour faire basculer le corps et le retourner.
Une pompe à télécommande
Pour ce faire, le dispositif dispose d’une poignée, ainsi que d’une pompe équipée d’une petite télécommande, ce qui évite de se trouver coincé du mauvais côté de l’appareil. À l’état initial, le système s’avère facile à manier et à transporter : une fois dégonflé, il se plie en un sac à dos. Pour plus d’hygiène, le dispositif bénéficie d’une housse amovible et lavable.
Un prototype
Pour l’heure, l’Airlift n’existe que sous la forme de prototype. Il fait actuellement l’objet de tests. Cependant, l’équipe de chercheurs compte bien sur les retombées de leur nomination au prix James Dyson pour récolter de nouveaux fonds. Et ce, dans l’espoir de réunir les fonds nécessaires à la réalisation d’un prototype complet, aux essais et à la commercialisation.
Ségolène Kahn